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mercredi, avril 30, 2025
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Boeing 777 : la nouvelle arme écolo qui arrose d’acide, pour sauver la planète !

Selon une étude relayée, des chercheurs de l’University College London (UCL) ont pondu un plan génial pour freiner le réchauffement climatique. Leur solution miracle ? Transformer des avions de ligne en épandeurs de produits chimiques. Mais attention, petit bémol : ça pourrait déclencher des pluies acides. Pas de quoi fouetter un chat, n’est-ce pas ?

Une idée qui plane haut… mais pas sans secousses

Le concept, pompeusement appelé « injection d’aérosols stratosphériques », consiste à balancer des particules de dioxyde de soufre (SO₂) à 42 000 pieds, soit environ 13 kilomètres au-dessus de nos têtes. Pourquoi si haut ? Parce que c’est exactement l’altitude où volent les Boeing 777F, ces mastodontes qui transportent d’habitude vos colis Amazon, AliExpress, Shein, etc., ou des palettes de marchandises. En gros, on détourne ces géants de l’aviation pour en faire des semeurs de gaz chimiques. Chic, non ?

L’objectif de cette acrobatie ? Les particules de SO₂, une fois larguées dans la stratosphère, se mélangent à la vapeur d’eau et forment de l’acide sulfurique. Cet acide, suspendu dans l’atmosphère, joue les miroirs cosmiques en renvoyant les rayons du soleil loin de la Terre. Résultat : la planète se rafraîchit. Abracadabra ! Selon les brillants cerveaux de l’UCL, en ciblant les régions polaires, on pourrait obtenir un « refroidissement notable ». Youpi, fini les coups de chaud !

Mais attendez, il y a un « petit » souci

Bon, soyons francs, il y a un léger couac dans ce plan digne d’un film de science-fiction à deux balles. Quand le dioxyde de soufre redescend sur Terre, il ne fait pas dans la dentelle. Il se transforme en pluie acide. Vous savez, ce genre de déluge qui ronge les forêts, tue les poissons dans les rivières et fait des trous dans votre belle bagnole toute neuve. Mais bon, c’est un détail, non ? Après tout, qui a besoin d’arbres ou de poissons quand on peut sauver la planète ?

Les chercheurs, avec une optimismie à toute épreuve, concèdent que ces « effets secondaires fâcheux » pourraient poser problème. Mais pas de panique ! Ils assurent qu’on peut limiter la casse en choisissant judicieusement où et quand larguer ces particules. Genre, éviter de le faire juste au-dessus de votre barbecue ou de la forêt amazonienne. Ouf, on respire !

Pourquoi des Boeing 777 ? Parce que c’est pratique, pardi !

Vous vous demandez peut-être pourquoi on a jeté son dévolu sur des Boeing 777 pour cette mission héroïque. Eh bien, c’est simple : ils volent haut, ils sont costauds, et ils peuvent trimballer des tonnes de matos. Pas besoin de réinventer la roue quand on a déjà ces engins dans les hangars. Et puis, soyons honnêtes, ça fait un coup de pub du tonnerre pour Boeing, qui ne crache pas sur un peu de gloire après quelques années mouvementées (sans mauvais jeu de mots).

L’étude ne dit pas combien d’avions il faudrait mobiliser ni combien de tonnes de dioxyde de soufre on devrait déverser dans l’atmosphère. Mais on imagine déjà des escadrilles de Boeing 777 sillonnant le ciel, laissant derrière elles des traînées chimiques qui feront baver les adeptes des théories du complot. « Chemtrails », vous dites ? Non, juste de la science de haut vol !

Un plan qui pue le soufre… au sens propre

Alors, récapitulons ce chef-d’œuvre. Pour sauver la planète du réchauffement climatique, on va :

  1. Prendre des avions de ligne qui engloutissent du carburant comme un 4×4 en pleine montée (super écolo, déjà).
  2. Les bourrer de dioxyde de soufre, un gaz qui ne sent pas franchement la rose.
  3. Les envoyer dans la stratosphère pour larguer leur cargaison.
  4. Croiser les doigts pour que les pluies acides ne transforment pas la planète en gruyère.

Et tout ça repose sur une « modélisation » informatique. Parce que, bien sûr, on n’a pas encore testé ce plan en vrai. Pourquoi s’embêter avec des essais grandeur nature quand un ordi dit que ça marche ? La science, mes amis, c’est du béton !

Une solution miracle ou une idée fumeuse ?

Ne soyons pas trop vachards, les chercheurs de l’UCL ont au moins le mérite de chercher des solutions. Le réchauffement climatique, c’est du sérieux, et toutes les idées, même les plus barrées, méritent qu’on s’y penche. Mais avouez que celle-ci sent le scénario catastrophe. On imagine déjà les gros titres dans dix ans : « Oups, on a refroidi la planète, mais maintenant tout est dissous sous l’acide ! »

En attendant, si vous avez un Boeing 777 qui rouille dans votre garage, c’est le moment de le proposer pour la bonne cause. Et pensez à investir dans un parapluie anti-acide, histoire vous protéger.

SourceTelegraph
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