Oh, Ursula von der Leyen ! Cette étoile montante de la politique allemande, propulsée à la tête de la Commission européenne en 2019, n’a pas toujours brillé par son génie à Berlin. Avant de jouer les grandes prêtresses de l’Europe, elle a laissé derrière elle un cortège de scandales et de faux pas qui font presque regretter les sitcoms des années 90. Retour sur les péripéties d’Ursula, ministre allemande.
Acte 1 : Le ministère de la Défense, ou comment transformer l’armée en sitcom
Quand Ursula prend les rênes de la Bundeswehr (armée nationale de la République fédérale d’Allemagne depuis 1955) en 2013, on lui promet une mission héroïque : moderniser une armée allemande à bout de souffle. Sous son règne, la Bundeswehr devient le théâtre d’une comédie dramatique où les avions restent cloués au sol, les hélicoptères jouent les divas capricieuses, et les chars semblent prêts pour un musée plutôt que pour le champ de bataille. Des rapports accablants révèlent que seuls quelques avions de chasse sont opérationnels. Bravo, Ursula !
Acte 2 : L’affaire des consultants, ou comment vider les caisses avec style
Mais Ursula ne s’arrête pas là. Entre 2015 et 2016, elle orchestre une valse à plusieurs centaines de millions d’euros avec des consultants privés, notamment McKinsey et Accenture. Des contrats juteux, attribués sans appels d’offres, comme si le ministère était une start-up en pleine crise d’ego. Résultat ? Un rapport parlementaire de 2020, signé par l’opposition, qualifie sa gestion d’« échec total ». Et cerise sur le strudel : quand les enquêteurs demandent ses téléphones professionnels, ils découvrent… des appareils aussi vides que les promesses d’un politicien en campagne. Oups, Ursula, un SMS effacé par mégarde ?
Acte 3 : Le Gorch Fock, ou la facture qui fait naufrage
Parlons du Gorch Fock, ce navire-école de la marine allemande censé être rénové pour 10 millions d’euros. Avec Ursula aux commandes, la facture grimpe à 135 millions. Une prouesse qui fait passer les chantiers navals pour des apprenants en gestion budgétaire. On imagine Ursula hausser les épaules : « Bah, c’est juste un bateau, non ? »
Acte 4 : Néo-nazis dans l’armée, ou comment fermer les yeux avec panache
En 2017, un scandale éclabousse la Bundeswehr : un soldat néo-nazi planifie des attentats, et – surprise ! – sa hiérarchie savait mais n’a rien fait. Ursula, censée nettoyer les écuries d’Augias de l’armée, semble avoir oublié de vérifier les coins sombres. Des traditions douteuses, comme honorer d’anciens officiers nazis, refont surface sous son nez. Pas de panique, Ursula, un petit communiqué et on passe à autre chose, n’est-ce pas ?
Acte 5 : Une popularité en chute libre, direction Bruxelles
À force de cumuler les casseroles, Ursula devient la cible favorite des médias et des opposants. Martin Schulz, du SPD, la sacre même « pire ministre » du gouvernement Merkel. Pas mal pour celle qu’on voyait comme l’héritière de la chancelière ! En 2019, alors que les scandales s’accumulent, Ursula décroche le jackpot : la présidence de la Commission européenne. Une promotion ? Non, une exfiltration en bonne et due forme, histoire de laisser Berlin panser ses plaies. Merci, Angela, pour le parachute doré !
Épilogue : Ursula, l’art de rebondir
Ne soyons pas trop durs. Avant la Défense, Ursula avait brillé comme ministre de la Famille, avec des réformes audacieuses sur les crèches et le congé parental. Mais son passage à la Défense restera dans les annales comme une masterclass en gestion chaotique. Entre favoritisme présumé, téléphones mystérieusement effacés et une armée en mode survie, Ursula a prouvé qu’elle pouvait transformer n’importe quel ministère en feuilleton à rebondissements.
Alors, la prochaine fois qu’Ursula vous parlera de rigueur européenne, rappelez-vous ses exploits allemands… on vous laisse juger, un bretzel à la main.