De petits robots plus fins qu’un cheveu humain pourraient aider à lutter contre les tumeurs cancéreuses.
Des scientifiques ont créé des microbots imprimés en 3D capables d’acheminer des médicaments directement vers les cellules cancéreuses. Un essai sur des souris a montré qu’ils contribuaient à réduire la taille des tumeurs de la vessie.
Les minuscules robots ne mesurent que 30 microns (milliers de millimètres) de diamètre et peuvent passer de l’état solide à l’état liquide et inversement. Cela signifie que les médicaments peuvent être guidés directement vers le site d’une tumeur afin de garantir une libération contrôlée du médicament.
Les experts espèrent maintenant qu’une étude sur l’homme suivra cette étude révolutionnaire sur les souris.
« Plutôt que d’introduire un médicament dans l’organisme et de le laisser se diffuser partout, nous pouvons désormais guider nos microrobots directement vers le site d’une tumeur et libérer le médicament de manière contrôlée et efficace », a déclaré Wei Gao, chercheur à l’université Caltech aux États-Unis, au journal The Sun.
« Nous pensons qu’il s’agit d’une plateforme très prometteuse pour l’administration de médicaments et la chirurgie de précision. »
« À l’avenir, nous pourrions envisager d’utiliser ce robot comme plateforme pour délivrer différents types de charges utiles ou d’agents thérapeutiques pour différentes pathologies. »
« À long terme, nous espérons tester cette technique sur l’être humain. »
Les scientifiques ont récemment découvert qu’il était possible d’utiliser les salmonelles pour lutter contre le cancer de l’intestin.
La salmonelle est une bactérie qui peut provoquer des intoxications alimentaires. On la trouve dans de nombreux aliments, notamment dans les germes et autres légumes, les œufs, le poulet, le porc, les fruits et même les aliments transformés.
Dans l’étude révolutionnaire menée par l’université de Birmingham en collaboration avec l’université de Glasgow, les chercheurs ont découvert qu’il était possible de modifier la salmonelle pour permettre aux lymphocytes T de tuer les cellules cancéreuses. Les lymphocytes T sont un type de globules blancs qui protègent l’organisme contre les infections et les maladies.
L’équipe a utilisé des souris atteintes d’un cancer colorectal et a constaté que les salmonelles empêchent les lymphocytes T de combattre les cellules cancéreuses car elles épuisent l’acide aminé appelé asparagine.
Les chercheurs proposent de modifier génétiquement les bactéries pour éviter de cibler cet acide aminé, ce qui devrait permettre aux lymphocytes T d’agir efficacement parallèlement au traitement bactérien.
